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B - Femme et SS : comment y ont-elles adhérées ?

1. Une véritable politique d'embrigadement

  • Les pilliers fondamentaux de cette politique

 

On s’imagine que le mouvement nazi antisémite était exclusivement mené par des hommes mais on ne se doute pas à quel point les femmes en furent également les piliers.

En effet, toutes ces femmes d’où qu’elles viennent et quelle qu’elles soient étaient particulièrement fascinées par le führer et sa notoriété.

Se portant volontaires elles s’engagent au sein d’organisations et de mouvements pour lutter aux côtés des hommes et faire régner l’ordre nouveau. Leur cruauté de part leurs actes mais également leurs paroles dépassera celle des hommes.

Les hommes peu satisfait de voir la femme s’émanciper et participer aux taches qu’ils réalisaient d’ordinaire, vont leur déléguer des fonctions subalternes et l'utiliser comme un outil de propagande que l’on veut éloigner de l’idéologie nazie.

Néanmoins certaines femmes font échouer cette tentative et créer respectivement en 1931 et 1937 la NS-Frauenschaft et la Bund Deutscher Mädel prouvant la participation sans bornes des femmes dans la barbarie nazie.

20 - Logo de la Bund Deutsch Mädel

21 - Logo de la NS-Frauenschaft

La NS-Frauenschaft est une organisation politique féminine nationale-socialiste fondée en octobre 1931 par Gertrud Scholtz-Klink. Elle est subordonnée au parti national-socialiste des travailleurs allemands. Ses valeurs sont les suivantes : promouvoir la politique d’autarcie défendue par le régime nazi et renforcer la propagande de l’Etat national-socialiste. Le national-socialisme souhaite embrigader la jeunesse grâce à des organisations contrôlées par l’Etat et le parti. Cette organisation va ainsi le permettre en invitant les jeunes filles de 17 à 21 ans à soutenir les idéaux nazis et à se rencontrer pour échanger, tout cela à l'écart du sexe masculin.

 

La ligue participa à la promotion de la politique d'autarcie défendue par le régime. Elle incita les femmes à consommer des produits allemands au détriment des produits importés. 

Pendant la guerre, la ligue contribua à la distribution gratuite de denrées et à l'attribution de domestiques de l'OST-Arbeiter (des travailleurs forcés venus des territoires de l'Est) pour le compte de familles nombreuses.

La propagande du régime utilisa la Ligue comme outil pour faire passer les messages qu'elle voulait transmettre auprès du public féminin. 

Ainsi, la Ligue possédait son propre organe de presse, un magazine bihebdomadaire intitulé NS-Frauen-Warte pour renforcer la propagande.

« La femme allemande doit travailler physiquement et mentalement , elle doit renoncer au luxe et au plaisir Â»

Gertrud Scholtz-Klink

La femme pouvait donc d’après cette citation accéder aux mêmes taches que les hommes et qu’il n’y avait à ce stade d’actions meurtrières plus de dissociation à faire.

22 -Jeunes filles membres de la NS-Frauenchaft alignées prêtes à suivre les instructions du jour.
  • Gertrud Scholtz-Klink (1902-1999)

 

Femme politique allemande elle n’était autre que la plus haute responsable de la branche féminine du parti nazi. Sa mission était de persuader les femmes de travailler pour veiller au bon fonctionnement du NSDAP dont Hitler était le leader. Elle prônait la politique antisémite du régime.

Elle établissait des liaisons avec des organisations de femmes non nazies afin de trouver des emplois aux chômeurs, de la nourriture et des vêtements pour les pauvres. Elle participa aussi à des podiums d’orateurs aux côtés des adjoints d’Hitler ce qui l’amena à prendre de l’importance au sein du régime.

23 - Gertrud Scholtz-Klink

Gertrud Scholtz-Klink rassemblant une foule de jeunes gens désireux d’appartenir à l’organisation qu’elle créa. Excellente oratrice elle faisait passer ses messages et parvenait à embrigader toujours un peu plus d’esprits encore malléables…

 

24 - Gertrud Scholtz Klink en plein discours

Malgré son rôle politique, elle s'évertue à condamner la participation des femmes au travail salarié et plus particulièrement dans le domaine politique, prenant notamment à partie celles qui avaient été élues députées pendant la République de Weimar  les femmes avaient le droit de vote et étaient éligibles depuis 1919 . Elle déclare : « Celui qui a entendu le cri perçant d'une femme communiste ou sociale-démocrate dans la rue ou dans le Parlement se rend compte qu'une telle activité n'est pas quelque chose qui est fait par une vraie femme »

De telles paroles envers les personnes de son sexe nous porte à réflexion quand à ce qu’elle tentait de défendre car ses propos ne sont absolument pas en faveur de l’émancipation des femmes mais prôneraient plutôt l’idées que la femme n’a accès qu’a certaines fonctions…

Nous en déduisons donc que de son point de vue ,une femme impliquée en politique cherche simplement à s’identifier à homme et que cela « humilierait son sexe »

Il existerait une forme de « transgression des frontières entre les sexes ». En juillet 1936 il est à noter également qu’elle fait la distinction entre un travail salarié mettant la femme dans une situation d'indépendance, et les travaux ménagers et agricoles, qui eux sont au service du Reich. 

 

 

Lorsque le troisième Reich tombe, madame Scholtz-Klink, est alors capturée à Spandau et est détenue en 1945 dans un camps de prisonniers soviétiques dont elle parvient à s’échapper pour se réfugier ensuite chez la princesse Pauline zu Wied logeant dans la zone d’occupation américaine.

Afin de ne rien faire présager quand à leur identités, Gertrud Scholtz-Klink et son époux changent de noms et adoptent le métier de boulanger pour échapper à la sentence irrévocable.

25 - Gertrud Scholtz Klink en visite à la NS-Frauenschaft

C’est donc finalement le 28 février 1948 qu’elle fût dénoncée par un paysan puis arrêtée. Une des cours de justice militaire française la condamna à dix-huit mois de prison sur la base de documents à sa charge. En mai 1950, après des réclamations, on revoit le jugement de Gertrud Scholtz-Klink qui se voit classée parmi les principaux responsables du régime elle écope donc de trente mois de détention supplémentaires. Interdite d'activité politique, syndicale, journalistique et scolaire pendant dix ans par la commission de dénazification de la République fédérale d’Allemagne elle est démunie de toutes fonctions mais perçoit  un salaire de fonctionnaire jusqu’a la fin de sa vie.

Elle écrivit en 1978 un livre intitulé La femme dans le Troisième Reich (Die Frau Im Dritten Reich ) en allemand dans lequel elle défend toutes les actions auxquelles elle participa au sein de son organisation et défend également le rôle des femme dans la politique nazie en valorisant chacune des actions qu’elles réalisèrent.

Décédée le 24 mars 1999 à Bebenhaussen elle laissera à l’Allemagne l’imagine d’une meurtrière partisane d’une barbarie sans bornes.

 

  • Bund Deutscher Mädel

 

La Bund Deutscher Mädel est un autre mouvement destiné aux jeunes filles allemandes âgées de 14 à 18 ans il est également nommé « La Ligue des jeunes filles Â». L’adhésion au sein de cette organisation devint obligatoire la 1er Décembre 1936.

Fondé et dirigé à partir de 1934 jusqu’a 1937 par Trude Mohr puis de 1937 jusqu’à la chute du troisième Reich en 1945 par Jutta Rüdiger. Il compta environ 500000 auxiliaires féminines.

Usant de la propagande, ce mouvement en faveur du parti nazi cherchait encore une fois à rassembler le plus de jeunes possibles afin de former les jeunesses hitleriennes.

Les membre de la BDM voulaient par le biais de feux de camps, de randonnées et de chant folkloriques et toutes autres activités ludiques imposer à la jeunesse allemande des principes strictes et irrévocables défendus par le parti nazi au sujet du statut des jeunes filles et des femmes par rapport aux femmes et à leur place dans la société. Les jeunes filles se préparaient ensuite à adhérer à la NS-Frauenschaft.

29 et 30 - Affiche de Propagande des Jeunesses Hitlériennes

31 et 32 : Dessin de Wolf Schneider (1989) et unifome du BDM

 

  • Jutta Rüdiger (1910-2001)

 

Psychologue allemande elle est également chef de l’ensemble de la jeunesse nazie.

Elle dirige non seulement cette politique qui fédère la jeunesse au sein de l’esprit nazi mais elle dirige également une force économique avec le travail des femmes dans les usines de munitions par exemple ( munitionnettes).

33 - Jutta Rüdiger

L’adhésion à la BDM qu’elle dirige devient officiellement obligatoire en 1939 pour les jeunes filles allant de 10 à 18 ans. La BDM se veut formatrice de futures mères et épouses conformes au régime nazi. Néanmoins lorsque les munitions vinrent à manquer, les filles venant de la classe moyennes furent appeler pour servir de main d’oeuvre dans les usines. Jutra Rüdiger dirigeant tout cela fût arrêtée en 1945 mais n’a pas pour autant été portée en justice en niant certains faits.

C’est en 2001 qu’elle décède à Bad Reichenhall.

Véritable mère de son organisation son but était de former les jeunes en leur inculquant des valeurs fondamentales en les laissant agir selon leur volonté.

« Le national-socialiste n’est pas reproductible.On peut seulement prendre les valeurs que nous avions épousées : la camaraderie,être prêt à soutenir les autres ,la bravoure , la discipline personnelle et non des moindres, l’honneur et la loyauté. A Part cela , chaque jeune doit trouver son chemin tout seul Â» 

Jutta Rüdiger en 2000 lors d'une interview

donné pour l'hebdomadaireJunge Freiheit

 

  • Les infirmières criminelles les plus meurtrières

 

Bien que les fondatrices des différents mouvement furent sans pitié dans leurs agissement , les premières criminelles nazies ne furent pas les gardiennes de camp de concentration mais les infirmières.

A travers des plans génocidaires et autres opérations encore plus meurtrières elle tuèrent de façon massives toutes personnes considérées comme impures…

 

Le lieu du crime ? 

Les hôpitaux du Reich, lieu pullulant de malades et de blessés bien trop impuissants et en position de faiblesse.

 

Comment faisaient-elles ?

Somnifère, aiguille hypodermique , barbiturique en surdose…

Le but étant de tuer de façon radicale sans laisser de traces …

Elles utilisaient également les manipulations biologiques et les stérilisations pour empêcher l’impureté de se répandre d’avantage.

Il fallait à tous pris détruire l’élément qui contaminerait la race supérieure.

On mît même en action un programme d’euthanasie visant à éradiquer encore plus rapidement et sans besoin de trouver quelque prétexte que ce soit pour tuer.L’euthanasie est aujourd’hui autorisée dans certains pays mais ce n’est pas le cas de la France 

 

Pourquoi faisaient-elles cela ?

Le régime nazi était en quête de progrès et notamment dans une idées de la perfection aryenne de part la beauté et la conduite cette pureté aryenne ne pouvait être obtenue que par éradication des « Fléaux de l’humanité Â»

34 - Infirmières faisant le salut nazi

  • Pauline Kneissler (1900, mort inconnue)

 

Infirmière au sein du troisième Reich elle fût également une fervente infirmière meurtrière.

Elle fût une des premières à pratiquer l’euthanasie sur des handicapées physiques et mentaux elle administrait des des injections létales à des soldats au cerveaux endommagés en précisant pour sa défense des années plus tard qu’ils mouraient sans douleur.

Cultivant un esprit de haire contre les bolchéviques qui conduisirent sa famille en Ukraine elle s’engage auprès du régime nazi dans le but de faire régner l’ordre nouveau et de se venger d’une certaine façon. Elle usa de tous les moyens disponible et tua un nombres massif de personnes jugées « impures Â» par le régime.

Elle fût arrêtée dans un hôpital où elle travaillait peu de temps après la fin de la guerre en 1945.

Condamnée le 28 Janvier 1948 pour crimes d’euthanasie dans des « camps de morts Â» elle écopa également de 4 ans de prison pour aide à assassinat.

 

En somme, les femmes infirmières actrices dans cette tragédie barbare étaient des personnages hybrides où se mêlaient à la fois la patriote nazie au tempérament rigide et au coeur de pierre de l’aventurière effrontée ainsi que l’antisémite implacable.

Ils s’agissait d’épurer les hôpitaux, chacune avait ses raisons et accomplissait sa mission comme on accomplit un travail classique et « normal Â» sans remord et sans aucune pitié.

 

Ces actrices marquaient le début de l’ émancipations de la femme au sein de la société quand on les voyaient arborer pantalons en toile rigide, cravaches, pistolets et fusion juchées sur un cheval et dévisageant d’un air déterminé les futures victimes de leur politique d’anéantissement.

 

 

  • Les secrétaires ainsi que les surveillantes actrices de la barbarie

 

Après les hôpitaux où les morts furent nombreux on découvrit des nouveaux lieux de crimes; les camps de concentrations et les ghettos. En effet ces lieux étaient propices à ce qu’elle agissent en toute discrétion et en toute intimité pour poursuivre leur politique criminelle.

Elles aussi étaient des êtres hybrides, antisémites,rigides impitoyables et sans coeur…

La secrétaire ambitieuse qui étouffe dans son milieu social et cherche à devenir plus importante dans la société et qui décide alors de s’engager au sein d’un régime qui aux premiers abord parait être la bonne solution pour le pays.

 

C’est le cas de cette femme,Johanna Altvater jeune secrétaire ambitieuse alors âgée de 22 ans ,elle commence par être sous les ordres d’un supérieur puis fini par prendre de l’importance au sein du régime et de l’éradication de la population juive.

C’est ainsi que ,le 16 Septembre 1942, après une visite habituelle  d’un ghetto qu’elle attrapa un enfant juif et le frappa jusqu’à ce que mort s’en suive. Cet acte elle le fit de son plein grès en sachant très bien ce qu’il représentait.

35 - Johanna Alvater

Vêtue comme un homme et avec beaucoup d’assurance et faisant claquer une cravache elle s’efforçait de faire régner le calme dans le ghetto et tua ensuite encore quelques pauvres enfants déjà violentés et fragiles sans aucune pitié. La spécialité de ce démon de femme était bel et bien de tuer de pauvres enfants encore très jeunes.Pour parvenir à ses fins elle les attirait avec des sucreries avant de leur administrer un coup de revolver dans la mâchoire.

Elle avait la « gâchette facile Â» et sa violence n’avait elle aucune limite… Elle jetait son dévolu à chaque instant. Complètement déshumanisée elle tuait et faisait chaque jour de plus en plus de victimes.

Les gardiennes de camp comme Irma Grese gardienne dans le camp de Birkenau sont la représentation même du sadisme du régime nazi et du génocide de la Seconde Guerre Mondiale.

 

 

  • Irma Grese (1923-1945)

 

Cette jeune femme fille d’agriculteurs devient vite fascinée par l’organisation nazie pour jeunes filles la Bund Deutscher Mädel. Elle postule pour plusieurs professions et reste finalement aide-soignante dans un hôpital de la Schutzstaffer. 

Ne parvenant pas à devenir infirmière, elle s'engage et pratique ses classes dans l'école des gardiennes auxiliaires SS (Aufseherin) à Ravensbrück.

 

 

36 - Irma Grese avant son procès en août 1945

C’est en 1942 qu’elle fut engagée par la SS et en mars 1943 sa formation prenant fin elle est mutée au camp d’Auschwitz en tant qu’Aufseherin.

Efficace et exécutant son travail avec beaucoup de zèle elle devint vite Oberaufseherin (chef surveillante) dans le camp de Birkenau. Blonde aux yeux bleus, elle correspond parfaitement à l’idéal de beauté aryen et devient vite « l’ange blond d’Auschwitz Â». L’ange blond fit exécuter plus de 30 000 déportés, dont 18 000 femmes. Elle fut arrêtée par l’Armée britannique le 17 avril 1945 avec d’autres employés de la SS. Irma fait parti des 44 personnes que l’on accuse à la fin de la guerre de crimes de guerre lors du procès de Belsen lors des deux mois qui suivirent son arrestation elle ignorait encore qu’on l’arrêtait pour ses actes de violence perpétrés.

 

Elle apprend ensuite qu’on l’accuse d’avoir violé la loi  présente dans la Convention de Genève de 1929 sur les prisonniers de guerre.

Ses actes meurtriers furent les suivants : fusillades massives, exécutions individuelles au pistolet, coups de fouet, sélection des prisonniers lors du passage dans les chambres à gaz , humiliations sexuelles elle aurait également fait dévorer certains prisonniers par des chiens.

 

Le plus invraisemblable lors de ce procès est bel et bien l’aveu qu’elle fera disant qu’elle avait pris du plaisir à tuer gratuitement ces pauvres gens et à les voir agoniser dans la souffrance et hurler de désespoir. Elle ne s’avouera pourtant jamais coupable et déclarera cela : Â« C’était notre devoir d’exterminer les éléments antisociaux afin d’assurer l’avenir de l’Allemagne Â» 

Aucun remord pour ses pauvres gens qu’elle avait tués après les avoir torturés et humiliés publiquement ses paroles nous montrent encore un peu plus à quel point les femmes au sein du régime nazi étaient cruelles.

 

Suite au procès mené contre ses crimes elle fut pendue le 13 Décembre 1945 à la prison de Hamelin par le britannique Albert Pierrepoint. Cette femme cruelle et perverse ne laissa dans les esprit qu’un souvenir de haine et de violence.

Partie 2

2. Une tentative d'explication de leurs crimes

  • Obéir à des règles imposés par le régime

 

Toutes ces femmes, de toutes les manières possibles et chacune ayant son motif ont tués un très grand nombre de juifs et de personnes dîtes impures par un dictateur tyrannique.

Mais voyons à présent ce qui emmena ces femmes à tuer...

 

Au sein du Troisième Reich, les organisations de jeunes filles comme la NS-Frauenchaft ou encore la Bund-Deutscher Mädel formaient dès leur plus jeunes âge les filles allemandes. Véritables pions du régime hitlérien elles seraient de futures mères et épouses mais devraient également avoir cette haine envers les populations jugées impures par le régime. Hitler voulait à tout prix épurer l’Allemagne et faire disparaître les fléaux nuisant à la perfection aryenne.

Ainsi les femmes agissaient car on leur avait appris que pour avoir la chance d’appartenir au Reich il fallait absolument être conformes aux critères strictes revendiqués par le régime.

Chacune tuait chaque jours de pauvres innocent en pensant simplement remplir leur devoir comme un bon citoyen effectue un acte méritant. Se dévouant et se sacrifiant pour incarner au mieux l’idéal nazi elles tuaient presque sans s’en rendre compte.

 

Une autre étude tenterai à prouver qu’elles agissaient aussi car elles voulaient absolument satisfaire Adolf Hitler qui en fascinait plus d’une.

Attirant des foules d’admiratrices, Hitler était devenue une idole pour ces femmes qui ne cessaient de faire l’impossible pour satisfaire ses envies.

 

 

  • Se venger du passé... 

 

 

 

Si beaucoup agissaient car elles avaient été formées ainsi, d’autres voyaient là le moyen de se venger en répétant encore une fois ce qu’elles avaient subit.

En effet, certaines de ces femmes avaient subit la violence de «l’Armée Rouge» et avaient gardé la cicatrice de cette guerre leur laissant dans l’esprit cette idée de vengeance.

En effet, les femmes allemandes ont certes fait subir des horreurs mais ont été ultérieurement les victimes de viols et de toutes autres formes de violence comme l’emprisonnement et l’internement dans des camps.

37 -Deux femmes et trois enfants abattus par l'armée soviétique. Il est rapporté que les deux femmes montrent des signes de viol.

De plus les nazis accusèrent les juifs de les avoir volés, rajoutant à ces pauvres gens une peine supplémentaire et ne faisant qu’accentuer la haine déjà présente chez les partisans du régime.

C’était donc dans un but personnel que ces femmes agissaient volontairement en tuant.

 

Des femmes tels que Ilse Struwe et Erika Ohr, femmes allemandes furent deux des principales cibles de la guerre contre «l’Armée Rouge». Victimes de viols et d’humiliations sexuelles et morales.

Ancrant dans leurs esprits une idée de revanche.

 

 

  • L'inconscience du meurtre

 

C’est en somme presque de façon naturelle que les femmes tuèrent voyant cela comme une étape normale et obligatoire dans leur processus d’agissement. Sans pitié et sans regret, elle n’avouèrent jamais tout ce qu’elles ont fait sauf pour certaines qui déclarèrent avoir pris du plaisir à avoir tué.

Celles qui suivaient en tuant le modèle conjugal étaient encore plus inconscientes de ce que leur acte pouvait représenter.

Même si toutes leurs actions aient été faites dans le cadre du régime d’Hitler, il n’en demeure pas moins vrai que ces actions sont déshumanisantes aux yeux de tous à présent et que ces femmes sont pour nous de parfaits monstres , marionnettes du théâtre des horreurs qu’est la nazisme.

 

 

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